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Retour à Vizzavona


Je vous avais précédemment compté les déconvenues que nous avions rencontrées à Vizzavona il y a un peu plus d'un mois confronté à la fréquentation massive de la montagne corse en cette saison estivale. L'été est passé et avec lui non seulement la chaleur mais aussi les touristes. Alors hier nous avons éprouvé la tentation de retourner sur place et de faire les clichés que nous n'avions pu réaliser.

Foce di Vizzavona - Abstraction Fondamentale

Première étape de cette balade, la clairière sous laquelle se cachent les vestiges de l'ancienne route nationale. Certes les couleurs de l'automne ne sont pas encore installées et en guise de feuille mortes on trouve surtout pas mal de "déchets ménagers" - à priori les Corses ne sont pas les seuls concernés par ce problème et il semble que les randonneurs devinant que le papier toilette usagé étant biodégradable aient opté pour la décharge à ciel ouvert, dégradant du même coup la nature... J'en profite pour faire une photo de la couverture végétale, dans le but de m'essayer à la photo non-figurative, clin d'œil à mon ami le peintre contemporain Pierre Paul Marchini, qui a si bien représenté la Corse récemment à New York.

Foce di Vizzavona - Clairière

Seconde étape - comme d'habitude vous aller immanquablement dire, le fort de Vaux. Avant d'y arriver le passage le plus risqué de la promenade : le franchissement de la route nationale, et là se ne sont pas les touristes qui sont à blâmer mais nos compatriotes toujours pressés de parvenir à destination le plus rapidement possible.

Foce du Vizzavona - Fort de Vaux

Une fois l'obstacle passé et le fort atteint, au prix d'une courte grimpette, en avant pour les cascades. Alors qu'à la pleine saison on se retrouve à croiser des colonnes de randonneurs et promeneur, personne sur le sentier hormis un sympathique couple de séniors en balade. Après un échange de civilités et les "c'est loin la cascade", "nous aimons beaucoup la Corse" et "c'est si difficile que ça le GR20 ?" nous les abandonnons et arrivons à la rivière.

Cascade des Anglais - Cascade principale (1)

Première impressions : tout d'abord le calme retrouvé et la sensation d'isolement au cœur de la nature qui nous séduit tant, mais aussi le constat qu'en un mois le débit, non seulement celui des touristes (nous allions en croiser cinq en tout et pour tout, et discrets de plus est) mais aussi celui de l'eau, avait quelque peu diminué au point de revenir préoccupant.

Cascade des Anglais - En amont (1)

Nous décidons de nous aventurer en amont de la cascade principale, mais le manque de luminosité et d'intérêt photographique dû à une rivière presque tarie - il était temps que l'automne arrive en espérant qu'il soit cette année agrémenté de précipitations et suivi par un hiver neigeux gage de réserves d'eau nous fit assez vite rebrousser chemin.

Cascade des Anglais - en amont (2)

L'absence de "gêneurs" aillait nous permettre de prendre tout notre temps et de réaliser les clichés que nous avions été incapable de faire lors de notre précédente venue. J'avais trainé, comme la première fois mon vieux pied photo de 35 ans d’âge lourd de près de quatre kilos, et un sac plein d'objectifs contemporains du pied, et j'allais pour cette fois être en mesure d'utiliser tout ce matériel. Bien sûr le soleil n'était pas de la partie, mais la photographie ne se résume pas aux panoramas ensoleillés et à l'attente du coucher de l'astre, et ce même si c'est ce qu'en général l'amateur de clichés attend.

Cascade des Anglais - Cascade principale (2)

Passant de dalles en rochers et de rochers en dalles nous redescendions la rivière empruntant les rives au passage des difficultés, c'est à dire de ce qui ressemble quand le courant est suffisant à une succession de petites chutes d'eau.

Cascade des Anglais - le retour (1)

Cascade des Anglais - le retour (2)

La nuit commençait à tomber quand nous décidâmes de rejoindre notre voiture an passant par l'accrobranche puis en suivant la nationale jusqu'au col.

Comme nous étions pratiquement seuls sur la route, j'en profitais, sans toutefois sortir de notre voiture, pour faire ma toute première photo du tunnel. La pluie tant espérée allait ensuite nous accompagner jusqu'à Ajaccio.

Tunnel de Bocognano

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